Tout candidat à une élection — locale, nationale ou présidentielle — devra s’engager par écrit à ne solliciter, accepter ou encourager aucun soutien fondé sur l’appartenance tribale, communautaire, régionaliste ou sur toute forme de ségrégation. Cet engagement vise à garantir l’égalité entre les citoyens, la neutralité du processus électoral et le respect des principes républicains.

Vous représentez l'essence tribale de la Mauritanie(***), rien ne vous oblige à admettre que le pays est structuré autour des tribus pour exister et non pour résister aux offenses. Il est évident que vous venez de reconnaître publiquement que la situation du pays est plus critique que celle de l'Afrique du Sud. Pourtant, ce sont toujours les mêmes chefs tribaux qui feignent l'incompréhension. Nous sommes dans l'incapacité de construire un État viable sur un territoire aussi vaste et d'en bâtir une nation respectable où les citoyens s'acceptent mutuellement sans malaise. En raison du racisme, nos aînés ont tout organisé pour s'approprier les richesses, comme si ces biens devaient être emportés dans l'au-delà, ils laisseront tout derrière eux, comme Khalil Ould Taeib qui vient de nous quitter.

La tribu et le tribalisme ne peuvent pas être éradiqués par des décrets, arrêtés, encore moins avec des notes officielles. Ils disparaîtront, comme par enchantement, lorsque nous aurons un État capable de remplir son rôle et de répondre, avec équité et efficacité, aux attentes des citoyens. Le reste n'est que de la phraséologie sans effet et du populisme dépassé.