31-10-2025 19:03 - Ould Merzoug dément toute implication dans l’affaire du « laboratoire de la police »

Ould Merzoug dément toute implication dans l’affaire du « laboratoire de la police »

Shems Maarif -- Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug, a catégoriquement nié toute implication dans la controverse entourant la « transaction du laboratoire de la police », estimée à plus de 6,5 millions d’euros.

Intervenant devant les députés, Ould Merzoug a affirmé qu’il « défie quiconque de prouver [sa] participation à cette affaire ou à toute autre », soulignant qu’il avait, par le passé, démissionné de certains postes et refusé d’autres par principe. « Je n’ai jamais été, et ne serai jamais, partie prenante à un quelconque acte de corruption », a-t-il déclaré avec fermeté.

Cette mise au point répondait à une question du député Isselkou Ould Bah, qui l’interrogeait sur la possibilité d’un mandat d’arrêt international à son encontre, à la suite d’une enquête publiée par l’agence Alakhbar sur des marchés publics présumés opaques portant sur plusieurs millions d’euros.

L’affaire remonte à 2021, à l’époque où Ould Merzoug dirigeait le ministère de l’Intérieur. Le contrat, destiné à la création d’un laboratoire de la police, fait aujourd’hui l’objet d’accusations de détournements présumés, avec des soupçons de commissions de plus de 2,5 millions d’euros versées à des intermédiaires mauritaniens.

Le ministre a rejeté ces accusations qu’il juge « infondées » et destinées à « ternir sa réputation ».



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Commentaires (1)

  • Gnakhamala (H) 31/10/2025 19:57 X

    Monsieur le Ministre, aucun responsable politique du régime précédent ne peut se soustraire à la corruption qui constitue une règle inhérente au fonctionnement du système politique dans son ensemble. Votre réputation pourrait être non seulement ternie mais également compromise durablement. Je doute que le Président Ghazouani dispose de la détermination nécessaire pour entreprendre une réforme structurelle, étant donné la pénurie d'individus intègres dans son entourage. Sous les présidences d'Aziz et de Ghazouani, l'élite intellectuelle et administrative a perdu son intégrité morale et physique, l'enrichissement illicite étant désormais perçu comme un mode de vie désirable et un signe de réussite dans la sphère économique — l'apparence d'opulence financée par des ressources détournées étant valorisée.