Dans un contexte où la santé publique est au cœur des priorités nationales, le ministre de la Santé incarne aujourd’hui une volonté ferme de redresser un secteur longtemps fragilisé par le désordre, l’informel et des pratiques contraires à l’éthique.

La réforme en cours n’est pas une bataille administrative : c’est un combat pour la vie, pour la dignité et pour la justice sanitaire.

Le ministre de la Santé a pris la mesure d’un problème profond : la dérégulation du marché du médicament, livré depuis des années à la spéculation, à la contrebande et à des intérêts privés qui ont souvent pris le pas sur l’intérêt général.

Il a eu le courage d’agir là où beaucoup ont préféré se taire.

Car il faut le rappeler :

Le médicament n’est pas une marchandise comme une autre, c’est un bien vital qui exige rigueur, transparence et responsabilité.

Le cadre légal mauritanien est sans ambiguïté.

La loi n°2010-022 relative à la pharmacie et aux produits pharmaceutiques réserve l’importation, la distribution et la vente des médicaments aux pharmaciens agréés, garants de la qualité et de la sécurité sanitaire (articles 2, 24, 36 et 72).

Elle punit toute pratique illégale menaçant la santé publique (article 81).

En appliquant la loi, le ministre ne restreint pas les libertés économiques, il protège la vie. Il défend un principe fondamental : la santé au-dessus du profit.

Aujourd’hui, il est de la responsabilité de tous — savants, imams, députés, responsables politiques, journalistes, acteurs de la société civile et citoyens — de soutenir cette réforme courageuse. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons construire un marché du médicament organisé, sûr et transparent, où le citoyen retrouvera confiance en son système de santé.

Soutenir le ministre de la Santé, c’est défendre la vie, la justice et la dignité humaine.