Bon, le gouvernement mauritanien a reconnu une incapacité structurelle de l'Etat à gérer les affaires publiques. Je ne sais pas si l'opinion comprend les conséquences de cela. Une incapacité de ce type ne se résout ni avec un changement de gouvernement ou de régime et encore moins avec de la lutte anticorruption érigée en système de gouvernement.

1)" La mauvaise gestion" est la consolation de ceux qui s'y retrouvent dans le cours des choses et la corruption l'explication miraculeuse pour ceux qui n'y trouvent pas leur compte. En réalité, il est plus dramatique de constater la mauvaise gestion que la corruption.

2)Pour ma part, je me console , en me disant qu'il vaut mieux des mauritaniens qui font de la politique et du moralisme plutôt que de l'économie. Cela leur évite de "casser leur maison" telle qu'elle est. Même s'ils ne risquent pas de l'améliorer non plus.

Désolé monsieur @collins, de ne pas être d'accord avec vous sur un point: La corruption n'a pas d'odeur nauséabonde ! Mais une odeur souvent rafraichissante comme la climatisation ou la légèreté des meilleures fragrances. L'odeur agréable du cuir des véhicules haut de gamme et toutes ces choses très enviables, que donne l'argent quelle que soit la façon dont on l'a obtenu.  Enrichissez-vous ! Vous verrez

Monsieur le député, tous les secteurs sont affectés par la corruption et les détournements de fonds. Aucune institution ne parvient véritablement à contrôler et révéler les multiples aspects de ces malversations. L'ensemble du domaine de la santé, jusqu'aux plus petites structures, est touché par ce fléau. Cette problématique s'étend également aux transports, à l'hydraulique et à l'assainissement où la corruption prospère, notamment à travers des réceptions fictives de matériel jamais livré dans certaines directions de l'eau rurale. Ce phénomène est profondément enraciné dans cette administration. Dans le secteur de l'éducation nationale, le scandale des fournitures disparaît progressivement des préoccupations, risquant un non-lieu judiciaire, car nos magistrats préfèrent souvent leurs intérêts personnels au bien commun et à la vérité sur nos ressources nationales. Voici quelques domaines à investiguer, tous gangrénés par l'odeur nauséabonde d'une corruption bien installée.