19-10-2025 15:32 - “Assez de complaisance !” : l’ancien ministre Isselmou Ould Abdel Kader interpelle le pouvoir

“Assez de complaisance !” : l’ancien ministre Isselmou Ould Abdel Kader interpelle le pouvoir

SHEMS MAARIF - Dans une vidéo qui circule largement sur les réseaux sociaux, l’ancien ministre Isselmou Ould Abdel Kader lance un appel solennel au Président de la République. D’un ton grave, il affirme que la situation du pays est alarmante, que le danger est à nos portes, et que l’heure est venue de dire la vérité, aussi dure soit-elle.

« J’ai déjà lancé plusieurs appels… Mais j’espère que celui-ci sera le dernier, et qu’il sera enfin entendu », déclare-t-il en préambule.

Il appelle tous les fils de la Mauritanie à faire preuve de courage et à alerter face à l’état critique du pays. Il dénonce notamment l’élite politique et sociale, qu’il accuse de complaisance et de flatterie constante à l’égard du Président, pendant que les réalités du terrain sont ignorées.

« Le dernier rapport de la Cour des comptes est clair. Il révèle l’ampleur des dysfonctionnements. Le peuple souffre pendant que certains détournent des milliards. »

Dans son message, Isselmou Ould Abdel Kader s’adresse directement au Chef de l’État :

« Vous ne voulez pas faire de mal, je le sais. Mais le mal, c’est que des Mauritaniens crèvent de faim, passent leurs nuits le ventre vide, alors que des milliards d’ouguiyas sont détournés par d’autres. Et ces derniers vivent dans le confort, sous des climatiseurs, dans des appartements de Las Palmas, Paris, Turquie, Maroc, ou ailleurs à l’étranger. »





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Commentaires (4)

  • dodo (H) 19/10/2025 20:04 X

    La réalité qu'on vit , l'argent censé servir au bien-être de nos citoyens est détourné et investi dans l'achat d'appartements à l'étranger. Pendant ce temps, la situation des citoyens ne cesse de se dégrader. C'est un problème de gestion grave, un manque de responsabilité de la part de ceux qui nous dirigent .Quand un système est en place depuis 65 ans, solidement enraciné dans les institutions, dans les mentalités et dans les cercles de pouvoir, il devient presque intouchable.

  • Hartaniya Firilile (H) 19/10/2025 17:38 X

    Monsieur le ministre, cette affaire des 410 milliards est définitivement classée depuis que le président de la République a reçu ce rapport avec appréhension. Il l'a immédiatement mis de côté, souhaitant que cette question ne soit plus évoquée et qu'aucune suite ne lui soit donnée. Comme je l'ai régulièrement souligné dans mes commentaires sur les articles de Cridem, aucune action ne sera entreprise. Le président se trouve dans une position de faiblesse à la présidence, contraint par son entourage familial et ministériel qui limite considérablement son autorité. Monsieur Ghazouani occupe physiquement sa fonction sans exercer réellement le pouvoir qui y est attaché.

  • Hartaniya Firilile (H) 19/10/2025 17:38 X

    Monsieur le Ministre, le rapport de la Cour révèle sans équivoque que plusieurs grandes entreprises opérant dans les secteurs pétrolier et minier se sont soustraites à leurs obligations fiscales et redevances durant plusieurs années, tandis que les citoyens modestes s'acquittaient scrupuleusement de leurs contributions, en dépit des charges quotidiennes qui pèsent considérablement sur eux. Aucune explication probante n'a été apportée, et ce ministère n'a entrepris aucune action significative pour recouvrer ces sommes dues. Bien que le rapport ne précise pas les montants exacts, il évoque de manière implicite des contrats dépourvus de dispositions juridiques complètes, des recettes non collectées, ainsi que des fonds détournés de leur destination initiale.

  • Hartaniya Firilile (H) 19/10/2025 17:37 X

    Monsieur le Ministre, il semblerait que le Président Ghazouani porte le même vêtement traditionnel depuis plusieurs semaines, comme en témoignent les photographies montrant l'identité du tissu et des coutures. Son hygiène personnelle paraît négligée, ce qui est inhabituel pour une personnalité de son rang. La Mauritanie semble connaître une crise de gouvernance depuis longtemps, exacerbée par l'arrivée d’Ould N'Diaye qui, selon certaines opinions, œuvrerait pour le retour au pouvoir de l'ancien président Aziz pour se racheter. Parallèlement, les services essentiels comme l'électricité et l'eau connaissent des interruptions de plus en plus fréquentes.