14-10-2025 17:16 - Diphtérie et fièvre de la vallée du Rift à l’Assaba : la situation s’aggrave, le silence des autorités inquiète

Diphtérie et fièvre de la vallée du Rift à l’Assaba : la situation s’aggrave, le silence des autorités inquiète

Shems Maarif -- La région de l’Assaba est actuellement confrontée à une double crise sanitaire préoccupante. 97 cas de diphtérie y ont été recensés, dont 7 décès dans la commune de Tenaha et un autre à Kankossa, selon un responsable du secteur de la santé interrogé par l’Agence Kiffa d’Information.

Le même responsable a précisé que la majorité des patients se sont rétablis, et qu’à ce jour, seuls 10 malades restent sous surveillance médicale.

En parallèle, neuf cas de fièvre de la vallée du Rift ont été pris en charge dans la région. Quatre patients sont décédés, tandis que quatre autres sont toujours hospitalisés au Centre hospitalier de Kiffa. Deux des cas signalés sont venus de régions extérieures à L’Assaba.

Malgré la gravité de la situation, les autorités sanitaires locales gardent un silence presque total, sans aucune communication publique sur l’évolution des deux épidémies. Cette opacité dérange l’opinion publique et soulève de nombreuses interrogations.

Pour de nombreux acteurs locaux, ce manque de transparence risque de compromettre les efforts de prévention, en empêchant la population d’adopter les mesures de protection nécessaires. Sans information claire, les citoyens se sentent livrés à eux-mêmes et tendent à négliger les règles sanitaires élémentaires.



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Commentaires (1)

  • ouldsidialy (H) 14/10/2025 18:18 X

    Et si on rassurait les gens en expliquant

    1) aux journalistes de regarder l'information disponible pour tous, sur ces maladies, avant de faire des titres alarmants.

    2) Avec la disparition en cours des moustiques de la plupart des zones d'élevage, les nouvelles contaminations vont se faire rarissimes , La contamination directe de personne à personne n'existe pas ! Les ruraux ne doivent surtout pas se priver du peu de viande rouge dans leur alimentation et si la contamination par le lait cru est probable , elle n'est pas absolument établie. Si on expliquait aux habitants des grandes villes que l'on a jamais vu d'épidémie importante de FVR dans une grande ville. même avec des chèvres dans les rues des quartiers populaires. Comme au Caire, en son temps.

    3) Si on expliquait aux ruraux que la moitié des infectés ne ressentirait rien et l'autre une sorte de grippe avec des maux de tête. La maladie fait moins de dégâts que les diarrhées du nourrisson au Sahel. Oui, un petit nombre de gens peuvent tomber gravement malade, mais cela risque plus de leur arriver s'il se privent de lait et de viande en milieu rurale pauvre.

    4) Si au plan économique, on laissait les éleveurs tranquilles et on revenait les voir au mois de février ( fin de la période de mise bas). On n' a pas de traitement efficace à proposer pour leurs animaux malades. La FVR tue peu le bétail mais provoque beaucoup de fausses couches surtout chez les petits ruminants. La perte économique se voit en février. C'est le moment pour les aider. On peut aussi demander aux fonctionnaires de patienter jusque là pour les frais de mission et leur servir des primes pour mieux monter les opérations de février. Le problème c'est qu'ils sont sincères à croire qu'ils sont utiles à organiser des sérologies.

    5) Bravo , l'influence des conneries appliquées de l'OMS et de l' OMSA, qui met en panique inefficace tout le monde . Juste retour des choses, après tout; pour les pays qui ne veulent pas penser par eux-mêmes.