22-08-2025 22:31 - La police démantèle un réseau local de trafic de drogue

La police démantèle un réseau local de trafic de drogue

Madar - La police nationale a démantelé vendredi un réseau local actif dans l’importation, la vente et le courtage de cannabis.

Cette opération fait suite à l’arrestation d’un suspect mercredi matin (20 août), qui a été trouvé en possession d’une quantité de cannabis destinée à la vente au détail, selon une explication de la police.

Les interrogatoires du suspect sur la provenance de la drogue ont conduit à l’arrestation de deux autres personnes en possession de quantités similaires, ce qui a révélé qu’elles faisaient partie du même réseau, a indiqué la police.

L’enquête a conduit à l’arrestation du meneur jeudi soir dans le district de Sebkha, où une quantité supplémentaire de drogue prête à être vendue a été saisie, ainsi que deux voitures lui appartenant, a indiqué la police.

Le communiqué de la police indique que le chef du réseau avait déjà été reconnu coupable de meurtre et condamné à mort, et qu’il avait passé plus de 17 ans en prison, avant de reprendre ses activités de trafic de drogue après sa libération en 2021.

La police a déclaré que les enquêtes se poursuivaient pour découvrir tous les membres du réseau, qu’elle a qualifié de vaste.





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Commentaires (2)

  • Adrenaline2015 (H) 22/08/2025 23:23 X

    Voici l'exercice le plus élémentaire pour notre police nationale : arrestation, enquête, présentation devant le procureur et incarcération. Ces opérations sont maîtrisées par nos forces de l'ordre qui les exécutent avec célérité et précision. Ils ne manquent jamais l'étape de l'emprisonnement. Cependant, face à cette police se dresse une justice particulièrement efficace dans leur libération quelques jours ou mois plus tard, accompagnée d'autorisations facilitant la reprise des activités incriminées et d'un système de prête-noms que seule la police connaît et dans l'organisation duquel elle excelle.

  • Adrenaline2015 (H) 22/08/2025 23:23 X

    Ces individus seront relâchés comme leurs collègues impliqués dans les affaires de stupéfiants récemment libérés sans difficulté, sauf s'ils ne disposent pas d'appuis haut placés pour intervenir auprès des magistrats et déterminer discrètement la procédure à suivre, sans éveiller l'attention des lanceurs d'alerte qui résident chez ceux n'ayant pas reçu leur part du chargement. Les barbus ne manquent pas d'arguments, mais eux aussi réclament leur portion de la cargaison, faute de quoi ils émettront, comme à leur habitude, des fatwas pour intimider les vendeurs qui négligent leur fonction clivant pour régler les problèmes de droit islamique ??.