06-03-2022 23:58 - Clinique Ridouane : des bénéficiaires d’opérations ophtalmologiques se plaignent d’avoir perdu la vue

Clinique Ridouane : des bénéficiaires d’opérations ophtalmologiques se plaignent d’avoir perdu la vue

Alakhbar - Un groupe de bénéficiaires d’opérations ophtalmologiques au niveau de la clinique Ridouane à Tarhil, traités le mardi 8 février dernier, se sont plaints d'avoir perdu la vue.

Aminetou Mint M’Bareck, l’une des victimes, dit se plaindre d'une déficience visuelle plus accentuée au niveau de l'œil opéré qu’auparavant, soulignant avoir déjà traité par le passé son second œil, que l’opération était facile et qu’elle n’avait pas ressenti de douleurs ultérieurs.

J’ai ressenti de la douleur pendant l'opération et attiré immédiatement l’attention de l'anesthésiste, lequel, qualifia la sensation d’imagination, disant que l’œil est effectivement insensibilisé, m’informant de la nécessité de revenir le lendemain du jour de l’opération.

J’ai passé la soirée suivante une nuit blanche à cause de la persistance de la douleur, ajoute-t-elle, disant avoir été surprise en apprenant aussi du médecin que l'opération était naturelle et qu'il n'y avait rien d'anormal, « alors que j’en souffre », indique Mint M’Bareck.

La clinique m’a retenue avec ceux qui ont effectué l'opération le même jour, après une période de va-et-vient en raison de la douleur, me donnant des sédatifs et des injections anti-douleur et nous demandant de se présenter quotidiennement pour les prendre, poursuit-elle.

La clinique nous a informés récemment ne pas avoir pu déterminer la cause des douleurs continues qu’on ressent, qu’elle n’a pas pu sauver notre vue et qu’on doit venir pour stériliser tous les yeux opérés tous les trois jours », a ajouté Aminetou.

Quant à la victime, Ahmedou Ould Mohameden, il dit souffrir de son œil opéré depuis près d'un mois et que les sédatifs n'ont pu soulager la douleur.

« Je me suis plaint après l'opération de mon œil, duquel je ressentais des troubles légers, d'un gonflement au visage et à la tête », a-t-il ajouté, disant que le spécialiste de la clinique Ridouane lui a suggéré une opération simple pour en guérir et qu’au contraire, il a perdu la vue alors qu’il voyait avec son œil opéré auparavant.

Les médecins de la clinique m’ont retenu pendant cinq jours jusqu'à ce que la tumeur dont je me plaignais disparaisse, mais j’ai continué à ressentir des douleurs atroces au niveau de l'œil, a-t-il précisé.

Les médecins m’ont informé également qu’il est impossible que je recouvre la vue et qu’ils avaient commencé à me sauver de la mort, en raison de la gravité des effets collatéraux, qui peuvent selon leurs dires, leur couter la vie.

La clinique nous a promis de nous contacter, sans le faire jusqu’à présent, alors que je ressens toujours des douleurs aiguës sans que les médicaments s’avèrent utiles, ressentant au contraire mon corps faiblir, a-t-il dit.

Ould Mohameden a appelé le gouvernement à assumer ses responsabilités envers ceux qui ont perdu la vue et à assurer leur traitement à l’intérieur ou à l'étranger.

Traduit de l’Arabe par Cridem

https://alakhbar.info/?q=node/38889





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Commentaires (1)

  • Buwuelm (H) 07/03/2022 02:50 X

    Il s’agit ici, certainement, de campagnes de traitement ophtalmologique, organisées périodiquement par des structures sanitaires. C’est une bonne initiative, mais il faut que les chirurgiens soient compétents et que les opérations se fassent dans les règles de l’art. Plusieurs plaignants se sont manifestés après des opérations de la cataracte. Il est enseigné en médecine que la chirurgie de cataracte augmente le risque de déchirure et de décollement de rétine. La déchirure simple est moins grave que le décollement de rétine et les complications sont rares, mais peuvent survenir jusqu’à des années après l'intervention. Elles se manifestent par : une augmentation de la douleur ; l'apparition de mouches volantes ou d'éclairs lumineux persistants ; une baisse de vision ; une amputation du champ de vision. Dans les cas de déchirure ou de décollement, il faudra intervenir à nouveau. Maintenant, il faut espérer que les ophtalmologistes en charge de cette prestation sont expérimentés et que les malades n’ont pas été de simples cobayes.