Monsieur le Président, personnes ne veut d’un dialogue, personnes ne veut rentrer dans votre pseudo dialogue qui ne se tiendra jamais, mais pourquoi cette nouvelle version de dialogue que vous voulez, quoi de neuf pour un nouveau dialogue, quel est l'objectif de la mission confiée à Moussa Fall en tant que coordinateur, si ce n'est pour organiser un dialogue qui n'a finalement pas produit les résultats escomptés. Par ailleurs, pourquoi insister sur un dialogue qui ne modifiera en rien la situation actuelle, notamment concernant une éventuelle modification de la Constitution, qui semble d'ailleurs impossible, parce que rejeter par les mauritaniens et sable ocre de l’Est, comme ton ministre de la défense.

Suite à son retour de la tournée funéraire dans l'Est du pays, Ghazouani a réalisé que les Mauritaniens ne souhaitent plus le voir au pouvoir et qu'il devrait laisser sa place à un autre candidat, différent de celui proposé en raison de considérations d'âge. Il a pris conscience que les signataires issus des partis satellites au parti gouvernemental manquent de poids électoral et que la population des deux Hodhs s'oppose à une modification constitutionnelle. Si cela devrait avoir lieu, il se verrait contraint de fragmenter le pays et son économie en parts tribales, nécessitant des négociations avec chaque tribu pour obtenir leur approbation d'un amendement constitutionnel permettant un troisième mandat et une présidence permanente.

Après l'échec de sa première tentative de dialogue, le Président Ghazouani revient avec une proposition de second dialogue, influencé par des informations erronées suggérant que les acteurs politiques s'empressent de participer à son initiative précédente. Ses conseillers lui affirment notamment, à tort, que Biram souhaite ardemment participer sans conditions préalables, ce qui est absolument faux. Le Président doit réaliser que son projet de révision des textes n'est pas accepté par la classe politique, malgré les transactions financières diplomatiques qui auraient eu lieu entre certains chefs de parti. Par ailleurs, Ghazouani est conscient que son ministre de l'Intérieur fait l'objet d'accusations de torture devant la CPI, ce qui nécessiterait l'organisation d'un dialogue sincère permettant de remplacer ce ministre, dont la nomination constitue une erreur manifeste.