14-10-2025 09:12 - Rapport annuel de la Cour des comptes : le président de l’institution temporise

Rapport annuel de la Cour des comptes : le président de l’institution temporise

SAHARA MEDIAS - Le président de la Cour des comptes mauritanienne, Ahmed Ould Ahmed Taleb, a déclaré que les observations contenues dans le rapport annuel concernaient des erreurs administratives et de gestion, soulignant qu’aucune pratique pouvant être qualifiée de fraude ou de détournement n’avait été constatée.

Ould Ahmed Taleb a ajouté lors d’une conférence de presse tenue lundi après-midi que la Cour allait suivre et sanctionner les erreurs de gestion relevant de ses compétences en matière de discipline financière.

Il a précisé que les infractions passibles de sanctions disciplinaires feraient l’objet d’une notification à l’autorité exécutive afin que celle-ci prenne les mesures nécessaires.

Le président de la Cour des comptes a par ailleurs déclaré que la publication du rapport général de la Cour ne devait pas être utilisée pour déstabiliser la situation politique ou régler des comptes personnels ou partisans.

Pour le président de la Cour le rapport était un acte de transparence et de responsabilité, reflétant la volonté de l’État et de la Cour de mettre en place une administration plus efficace et plus intègre.

Ould Ahmed Taleb a appelé les citoyens et les médias à poursuivre leurs efforts de manière objective, responsable et constructive, affirmant que la Cour continuerait à travailler avec transparence et rigueur pour garantir que chaque ouguiya soit dépensée dans l’intérêt des citoyens et de l’avenir du pays, selon ses propres termes.

Ces derniers jours, les réseaux sociaux ont été le théâtre d’un vaste débat après la publication par la Cour des comptes de son rapport annuel pour la période 2022-2023, qui a révélé de graves irrégularités et abus dans la gestion financière et administrative d’un certain nombre de secteurs gouvernementaux.





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Commentaires (1)

  • Bilal Muezzin (H) 14/10/2025 12:13 X

    Le président de la Cour des comptes devrait présenter sa démission suite à ses déclarations maladroites et excessivement susceptibles face aux médias. En affirmant l'absence de détournement tout en plaidant pour la transparence, il semble paradoxalement se positionner comme défenseur de pratiques qu'il devrait combattre. Cette attitude compromet potentiellement la récupération des fonds détournés. Son comportement a considérablement affaibli la crédibilité de l'institution, conduisant les citoyens à suspecter une complicité avec les personnes impliquées. Sa propre intégrité est remise en question, notamment après avoir évoqué l'hypothèse de détournements de fonds liés aux visas dans les pays du Golfe. Une personne soupçonnée de malversations ne peut légitimement diriger une institution chargée de lutter contre la corruption.