La Dépêche - C’est un nouvel acte de piraterie, sans précédent. Qui pouvait empêcher les assassins d’enfants palestiniens à intercepter les navires sur les eaux internationales ?

L’abordage a été violent et les soldats de la marine israélienne avait vraisemblablement reçu l’ordre de violenter les occupants des navires de la Liberté.

Avec nos compatriotes, ils sont près de 500 personnes à bord d’une quarantaine de navires destinés à acheminer de l’aide humanitaire vers les populations de Gaza délibérément sevrées par les colons israéliens.

Comme les armes, le blocus israéliens tue lentement les plus fragiles parmi la population gazaouie. Plusieurs centaines de personnes dont l’écrasante majorité des enfants sont morts de faim. On note parmi les 500 actions activistes humanitaires et journalistes à bord, des activistes de renommée mondiale et des parlementaires européens.

Alors que les principales capitales européennes -Berlin, Paris, Milan, Barcelone et Bruxelles- vibrent au rythme de la dénonciation de cet acte de piraterie, des témoignages font état de l’usage par la marine israélienne de zodiacs pour déloger et transporter les activistes sur leurs bâtiments de guerre. Le nombre important de navires contraint les forces d’occupation israéliennes en Palestine à œuvrer de longues heures entre les différents bateaux pour les vider de leurs occupants.

Dans une déclaration relayée sur sa page Facebook, notre compatriote, Ahmed Vall Cheikh, embarqué sur le navire Deir Yassin, a signalé son arrestation. Il a lancé un appel en direction des autorités pour sa libération ainsi que ses compagnons.

Officiellement, aucune réaction n’a encore été faite par les autorités mauritaniennes qui, sans doute, suivent avec intérêt les péripéties de cet acte de violation du droit international où outre les autres activistes mondiaux concerne aussi des ressortissants mauritaniens.