Shems Maarif - La famille du militant écologiste mauritanien Ali Bakkar, actuellement détenu à Nouadhibou, a publié un communiqué ce samedi dans lequel elle dénonce des pressions psychologiques exercées sur leur fils en détention.

Selon ses proches, il ferait face à une forme d’intimidation mentale, notamment à travers de fausses informations visant à l’isoler, comme le fait que sa famille l’aurait abandonné ou que l’opinion publique nationale se serait retournée contre lui.

Dans cette déclaration, la famille affirme que leur fils ne présentera d’excuses à aucune partie, insistant sur le fait qu’il n’a jamais ciblé de personne en particulier.

Il aurait, selon eux, simplement dénoncé des pratiques portant atteinte à la richesse halieutique du pays et à son économie, sur la base d’informations rendues publiques par des applications spécialisées.

Les proches d’Ali Bakkar estiment qu’une enquête sérieuse et transparente aurait dû être ouverte, afin de faire toute la lumière sur les faits évoqués, dans l’intérêt de la Mauritanie.

Le communiqué précise également que seuls les membres de la famille ou les avocats mandatés sont habilités à s’exprimer en leur nom, et rejette toute tentative de négociation ou d’interprétation extérieure non autorisée.

Sur le plan judiciaire, la famille déclare avoir choisi de faire confiance à la justice et espère que leur fils bénéficiera d’un procès équitable garantissant ses droits fondamentaux.

Enfin, elle remercie l’opinion publique nationale et internationale, ainsi que les individus, organisations et partis politiques qui ont exprimé leur solidarité avec le militant écologiste, tout en appelant à la vigilance contre toute forme de pression visant à infléchir ses convictions.

« Nous resterons aux côtés d’Ali, jusqu’au bout, quelles que soient les difficultés du parcours », conclut le communiqué, signé par Ehl Cheikh Bakkar, au nom de la famille.