02-05-2025 14:00 - La Mauritanie recule en matière de liberté de la presse mais conserve son avance dans le monde arabe

La Mauritanie recule en matière de liberté de la presse mais conserve son avance dans le monde arabe

MADAR - Dans son rapport annuel publié vendredi à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF) place la Mauritanie à la 50e place du classement mondial de la liberté de la presse, soit une baisse de 17 points par rapport à l’année dernière.

Malgré son recul dans le classement, la Mauritanie conserve la première place en matière de liberté de la presse dans le monde arabe, mais tombe à la quatrième place en Afrique, derrière l’Afrique du Sud, la Namibie, le Cap-Vert et le Gabon.

L’année dernière, la Mauritanie a enregistré un bond dans le classement de la liberté de la presse, arrivant en tête du monde arabe et de l’Afrique.





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 1
Lus : 830

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • ouldsidialy (H) 02/05/2025 17:26 X

    Les Mauritaniens ont un naturel à s'exprimer librement. Le cadrage de l'autocensure est culturellement élastique sous réserve du respect de quelques consensus conservateurs culturels et religieux. Il en faut plus pour expliquer ce que perçoit RSF, Voici quelques hypothèses

    1) Le contrôle de la presse par les capitaux privés, quoique déjà sensible, est encore à ses débuts. La dépendance aux subventions étatiques commence juste à s'organiser et reste imparfaitement orchestrée. Cela explique que l'autocensure de la presse par elle-même reste modérée. Cela est favorable à l'expression de presse.

    2) La production de la presse est laborieuse et a un impact modéré sur l'opinion y compris pour la critique négative. Les pouvoirs n'en sont pas trop incommodés. La censure est moins motivée à agir.

    3) C'est un pays où la société est en recomposition symbolique et hiérarchique. La disqualification de la forme antérieure est achevée. La mise en place de la nouvelle est en dispute. La motivation à la prise de parole est souvent une contestation de légitimité. L'agressivité encourage à la prise de libertés, en presse.

    4) En Afrique, on fait tout de suite la différence de liberté de ton et d'expression entre un Rwandais et un Gabonais. Un mauritanien d'un côté et un tunisien de l'autre; chez eux et dans leurs presses. L'autoritarisme d'Etat, solidement et durablement structuré est heureusement encore inconnu de l'inconscient collectif de plusieurs pays d'Afrique, certains drames extrêmes aussi. Seul l'autoritarisme individuel, changeant ou conjoncturel est connu. Ce dernier produit moins d'autocensure permanente dans la société. Il existe une saine naïveté de la parole, favorable à la liberté de presse .