La Dépêche - L’Omvs dont notre pays assure aujourd’hui la présidence du comité des chefs d’Etat donne des signes d’inquiétude à ses dirigeants. Fort de ce constat, le président de la République appelle ses pairs de l’organisation à une réunion pour trouver les solutions idoines.

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (Omvs), qui pendant longtemps a symbolisé un cadre exemplaire de partenariat sous-régional et de gestion, est aujourd’hui à la croisée des chemins. En cause, la mauvaise gestion et la maintenance des infrastructures qui au-delà de la défaillance techniques font courir des risques énormes d’inondations.

Toutes ces questions parfois liées aux choix politiques mais aussi à la mal gouvernance ont, sans doute, été passées en revue par le président du conseil des ministres, le ministre malien de l’Eau et de l’Énergie, Boubacar Diane, reçu récemment par le président Ghazouani.

Lors du dernier conseil des ministres de l’Omvs, tenu à Conakry fin janvier 2025, la Guinée Conakry qui avait, un moment claqué la porte, était revenue avec de meilleurs sentiments et son désir d’intégration dans les capitaux des sociétés de l’OMVS, une plus grande représentativité au sein du Haut-Commissariat.

Elle avait également revendiqué l’accélération du financement du barrage hydroélectrique de Koukoutamba.

A noter qu’à l’issue de cette 77ème session ordinaire du conseil des ministres, ce dernier avait dans ses délibérations adopté plusieurs résolution dont l’approbation du budget 2025 du Haut-Commissariat et des sociétés affiliées , les états financiers et donné quitus aux organes de gouvernance.