25-03-2025 17:45 - Aperçus de l’agenda transformationnel du Président Ghazouani pour notre pays

Aperçus de l’agenda transformationnel du Président Ghazouani pour notre pays

Soutien de la première heure du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, je m’honore aujourd’hui de pouvoir parler du bilan d’une action qui transforme profondément notre société et notre pays. Comme un bilan part d’une situation de départ, il me paraît nécessaire de faire un bref rappel de certaines caractéristiques de la gouvernance précédente :

1. Nul ne peut contester qu’en 2019, c’est hier, l’Etat était en déliquescence et l’Administration totalement paralysée.

2. Entre 2008 et 2019, sur prés de 20 milliards de dollars de recettes fiscales et autres, seulement près de 2 milliards ont été orientés vers de dérisoires investissements publics et les populations, en précarité, étaient laissées pour compte. Ainsi, les 18 milliards restants qui auraient permis une profonde transformation de notre pays, sont partis en fumée.

3. La scène politique était caractérisée par les tensions et les divisions.

4. Le débat public était un combat de tranchées.

5. L’isolement diplomatique de notre pays, malgré une présidence de l’Union africaine et même du Monde arabe, était total.

Je ne pense pas que quelqu’un de bonne foi puisse contester ce constat. Il ne peut pas nier non plus le bilan du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani que je voudrais synthétiser ainsi :

1. La restauration de l’autorité des institutions publiques et le renforcement de l’État de droit.

Une première orientation qui avait constitué un pré requis et le socle de toutes les actions qui suivront.

2. La gestion efficace des finances publiques avec le doublement du budget national.

3. L’allocation judicieuse des ressources publiques permettant le financement national des grands projets d’infrastructures essentielles pour la satisfaction des besoins en services de base des populations tout en structurant l’économie nationale. Projets jusqu’à là dépendant des financements externes.

4. La lutte contre la précarité, pour la première fois, à travers des mécanismes de promotion d’une économie sociale et solidaire dans le respect des équilibres macroéconomiques de l’économie nationale.

5. L’inclusion politique et économique de la jeunesse dans tous les secteurs de la vie nationale.

6. Le ciblage des populations les plus vulnérables dans le souci de réduire les inégalités et de ne laisser aucun citoyen sur le bord de la route. Les programmes de Taazour, de l’habitat social, les boutiques Emel, le cash transfert et l’assurance maladie pour tous sont autant de manifestations de ce ciblage.

7. L’empathie envers le citoyen qu’exprime les invitations présidentielles à Leftour durant le mois béni du Ramadan, auxquelles sont conviées aussi bien les responsables politiques et économiques que ceux de la masse laborieuse ou du monde estudiantin.

8. L’implication des élus dans la préparation et la mise en oeuvre des politiques du développement régional.

9. La participation des élus locaux aux politiques de modernisation des cités.

10. La promotion d’une politique d’ouverture et de dialogue assurant l’apaisement du climat politique, le renforcement du système démocratique et la stabilité politique.

11. Le leadership du Président Ghazouani à la tête de l’Union Africaine. Un leadership salué par les Chefs d’Etat africains et les Présidents des institutions financières mondiales comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement dont le bilan fait état, entre autres actions, d’une augmentation de 100 milliards dollars de l’assistance du FMI à l’Afrique et une participation au financement de la fourniture de l’électricité pour 300 millions d’africains par les partenaires aux développement pour une enveloppe de 47 milliards de dollars. Un mandat réussi qui conforte le positionnement diplomatique de notre pays et lui assure d’importants appuis et des partenariats stratégiques sur la scène internationale.

Pourtant, malgré ce bilan difficilement contestable, l’expérience de la décennie précédente et le dialogue permanent avec la classe politique, une partie de l’opposition choisit une posture négative et destructrice préférant l’instrumentalisation des problèmes du pays à des fins purement politiciennes.

Cette attitude non constructive montre simplement qu’elle n’a ni projet viable ni volonté réelle de contribuer à l’édification du pays.

Cependant, l’heure n’est plus aux tergiversations et aux débats stériles, mais à l’action après que notre Président nous ait doté des moyens d’une ambition qui doit être la nôtre pour notre pays : des investissements publics appropriés, des projets structurants, des réformes adaptées à nos réalités et une crédibilité internationale reconnue.

Souleimane Bouna Moctar

Conseiller spécial du Président de l’Insaf





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Commentaires (3)

  • Hartaniya Firilile (H) 25/03/2025 20:38 X

    Monsieur, votre position vous empêche manifestement d'écrire quoi que ce soit qui contredirait ce que vous avancez depuis le début de cet article. Il suffirait pourtant d'un simple clic pour rétablir la vérité, car ce que vous dites est en réalité l'inverse de celle-ci. Vous avez délibérément renversé les faits, alors que vous savez pertinemment que la gouvernance de Ghazouani n'a fait qu'aggraver les dégâts causés par le gaspillage et le désordre national sous le règne d'Aziz. Votre personne semble perdue dans des nuages insolubles face aux vents et tempêtes. Monsieur, il est temps de faire preuve d'honnêteté et de répondre aux véritables questions que se posent les Mauritaniens dans tous les domaines républicains.

  • Hartaniya Firilile (H) 25/03/2025 20:38 X

    Monsieur, vous savez que Ghazouani est sous l'emprise du système qui ne manquera pas … avant la fin de son mandat, car l'effet Aziz est là et joue son rôle. Les hommes qui contrôlent Ghazouani ne le laisseront pas passer ses derniers jours en paix et tranquillité. Il est nécessaire de se détacher de la mauvaise gestion de la situation par les hommes du sérail et d'arrêter les mauvaises méthodes dans ce pays où le gouvernement est divisé en quatre parties politiques et économiques. Tout est faux et ils font tous usage de faux en écriture, chargeant un président incapable de s'en détacher, car absent de tout.

  • Hartaniya Firilile (H) 25/03/2025 20:37 X

    Vous constaterez par vous-même que les véritables responsables de la situation gardent encore le contrôle, ce pays et son peuple sont dans une incertitude totale quant à leur avenir, car les clans et les régions sapent les institutions du pays. Personne n'est à l'abri des bouleversements politiques qui se profilent devant nous. Nous sommes dans un vide politique avec des hommes incapables de comprendre l'avenir. Le risque est grand pour les populations qui se déchirent entre elles, sans que les dirigeants n'en prennent conscience. Le feu qui couve dans les sous-sols est plus dangereux que les feux dans les médias et les réseaux sociaux qui gèrent les situations et manipulent les populations, car ils ont plus d'influence que l'État. Le contrôle semble être en train de leur échapper.