03-07-2025 20:16 - Chronique:​​​​​​​ Entre Nous Par Sneiba El Kory

Chronique:​​​​​​​ Entre Nous Par Sneiba El Kory

Le Calame -- Dans toutes nos traditions nationales. C'est à dire chez toutes nos communautés nationales. On peut maintenant le dire comme ça à l'ère de la promotion de notre diversité nationale. On dit que celui qui est né est mort. C'est exactement comme celui qui est nommé est limogé.

Anciennement nos anciens grands parents disaient que l'Etat au sens du Makhzen " ne fera pas porter à un homme un pantalon qu'il ne le lui ôtera un jour ". C'était au temps ou les femmes ne portaient pas encore les pantalons du Makhzen. Les nominations. Les limogeages. Les arbitrages.

Les mesures individuelles particulièrement très attendues des conseils des ministres. Tout ça ne dépend d'aucune logique. C'est toi et ta chance. Il s'agit juste de ne pas être à la mauvaise place au mauvais moment. Tu peux voler des milliards et ne pas être limogé. Tu peux aller à Dakar et être limogé.

Ça dépend de qui tu es. De quand tu as voyagé et de qui tu as rencontré. Le limogeage c'est comme la nomination, ça peut venir comme ça et parfois au moment ou tu l'attends le moins. Et puis d'ailleurs il ya des choses que beaucoup ne savent pas.

Dans notre administration. L'interchangeabilité entre nos fonctionnaires. Un infirmier peut se transformer en instituteur qui peut muer en agent fiscal. Un vagabond peut s'improviser un agent de police et réguler la circulation au niveau des carrefours les plus bouchonnés de la capitale. C'est la flexibilité administrative.

Celle qui a permis à la direction des ressources humaines du ministère de l'éducation d'établir une note de service à un infirmier l'affectant dans une école.

Ya que chez nous qu'un expert en océanographie reçoit une médaille pour avoir bien préparé le pèlerinage à la Mecque ou qu'un exégète de la Charia peut modérer une rencontre sur l'Intelligence Artificielle ou l'hydrogène vert. Nous sommes plus au temps de cette tympanisante théorie du reste révolue de l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Mais de celle faire occuper une place par un homme ou une femme que l'on nomme ou dénomme selon qu'il est puissant ou misérable. Salut !

Sneiba El Kory



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