22-06-2025 02:10 - Les États-Unis ont bombardé trois sites nucléaires iraniens, dont celui de Fordo, selon Trump

Les États-Unis ont bombardé trois sites nucléaires iraniens, dont celui de Fordo, selon Trump

FRANCE24 - Les États-Unis ont mené une attaque "très réussie" sur trois sites nucléaires iraniens, larguant une "charge complète de bombes" sur celui de Fordo, a annoncé samedi 21 juin le président américain Donald Trump.

"Nous avons mené à bien une attaque très réussie sur les trois sites nucléaires en Iran, notamment Fordo, Natanz et Ispahan", a déclaré le président américain dans un communiqué. "Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo", a-t-il poursuivi, ajoutant que tous les avions ayant participé à l'attaque étaient "désormais hors de l'espace aérien iranien".

"Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo" au sud de Téhéran, a poursuivi Donald Trump qui a présidé samedi en fin d'après-midi à la Maison Blanche un conseil de sécurité.

Il a par ailleurs indiqué que tous les avions ayant participé à l'attaque étaient désormais "hors de l'espace aérien iranien".

"Félicitations à nos grands guerriers américains. Il n'y a pas d'autre armée au monde qui aurait pu faire cela. MAINTENANT L'HEURE DE LA PAIX A SONNE !", a ajouté Donald Trump, qui n'a pas précisé quel type d'avions ou de munitions américains étaient impliqués.

Le président américain, qui a dit que l'Iran ne pouvait pas disposer d'une arme nucléaire, soupesait depuis plusieurs jours la possibilité d'une intervention militaire contre l'Iran.

Il avait donné vendredi au "maximum" deux semaines à Téhéran pour éviter d'éventuelles frappes américaines.

Les experts s'accordent sur le fait que seuls les États-Unis ont la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, dont à Fordo.

Parallèlement, des avions bombardiers B-2 ont décollé d'une base aux États-Unis en direction de l'ouest, au-dessus du Pacifique, ont rapporté samedi le New York Times et des sites de suivi de vols.

Ces bombardiers stratégiques furtifs sont seuls capables de transporter des puissantes bombes anti-bunker de type GBU-57. Cette ogive de 13 tonnes peut s'enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d'exploser.

Il avait réuni en début de soirée à la Maison Blanche son conseil de sécurité et doit s'exprimer plus tard dans la soirée, à 02 h 00 GMT.

Une vague d'attaque de drones

Auparavant, le président iranien Masoud Pezeshkian a menacé Israël d'une riposte "plus dévastatrice" à son attaque, et exclu tout arrêt du programme nucléaire de Téhéran.

Samedi soir, Téhéran a annoncé le lancement d'une "vague importante de drones d'attaque et de drones suicides" vers Israël.

Israël a de son côté prévenu d'une "longue" opération militaire, le chef de la diplomatie, Gideon Saar, affirmant que le risque que Téhéran se dote de "la bombe atomique" avait déjà été "retardé d'au moins deux ou trois ans".

Assurant que son ennemi juré était sur le point de l'acquérir, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l'atome.

L'Iran dément vouloir se doter de l'arme atomique, mais défend son droit à un programme nucléaire civil.

L'Iran et Israël ont échangé de nouvelles frappes samedi, et dans la soirée, Israël a annoncé mener des raids dans la région de Bandar Abbas, grand port du sud de l'Iran, dans le détroit d'Ormuz. Des médias iraniens ont rapporté qu'une base militaire dans le sud de Téhéran avait été touchée et fait état de frappes sur Chiraz, grande ville du sud de l'Iran.

L'Iran a menacé de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient si les États-Unis décidaient d'intervenir directement dans le conflit.

Jusqu'à présent, Washington s'était contenté d'apporter une aide défensive à Israël face aux missiles iraniens.

Avec AFP





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Source : France24
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Commentaires (2)

  • nabuchodonosor (H) 22/06/2025 17:19 X

    « Le Bon, la Brute et le Méchant ».Tout le monde se rappelle de ce film de Sergio Leone qui raconte l'histoire de trois as de la gâchette qui, durant la guerre de Sécession, sont à la recherche d'une caisse de dollars disparue. Cette histoire ressemble particulièrement à la situation actuelle au Moyen Orient depuis l’avènement de l’ère du duo sanguinaire, sans foi et ni loi, Trump-Netanyahou.

    Le premier à être présenté est Netanyahou, un criminel ayant commis de nombreux délits et dont la tête est mise à prix. Il est de connivence avec Trump : ce dernier le lâche pour menacer les pays voisins qui pour se protéger paient à Trump des sommes énormes que celui-ci utilise pour les terroriser à nouveau avec son complice Netanyahou. Les deux acolytes se partagent ensuite le butin et refont la même opération plusieurs fois dans les comtés voisins (Iran, Qatar, Syrie, UAE, Saudi Arabia, Iraq, Yemen…).

    Durant ce temps, un troisième personnage nommé Khameini en profite pour semer la zizanie en effrayant ses voisins par une soi-disant bombe nucléaire qui depuis 40 ans est en cours de fabrication sans succès.

  • Buwuelm (H) 22/06/2025 06:35 X

    Deux erreurs monumentales ont été faites en Irak et en Iran par leur président d’alors, et ce, dans des périodes différentes.

    A1. Premier faux pas de Saddam Hussein : l’ancien chef d’État irakien Saddam Hussein qui s’inquiétait de la mise en place de la République islamiste en Iran et qui craignait qu’une révolte de la population chiite, très présente en Irak, soit tentée par des ambitions séparatistes, permit en septembre 1980, à ses troupes d’envahir l’Iran, qui leur oppose une résistance acharnée. Saddam Hussein avait bénéficié d’un soutien international important et le conflit se prolongera durant huit ans. C’est justement ce coup de main, qui l’a trompé dans des décisions prises par la suite. Après avoir engagé beaucoup de dépenses (en armes) auprès de ses souteneurs et contraint de payer une dette énorme, il envahit le 2 août 1990 le Koweït, et l’annexe de facto. La raison était pour lui, de pouvoir relever l’économie de son pays, à travers l’appropriation des gigantesques ressources pétrolières de ce petit pays, en vue de payer ses dettes d’après-guerre contre l’Iran Les réactions internationales ont été immédiates. L’ONU met en place un embargo financier et militaire contre l’Irak puis permet aux États membres d’utiliser la force. Saddam Hussein perd tous ses alliés qui se coalisent contre lui, pour le chasser du Koweït. Finalement, il perd la guerre, y laissant beaucoup de plumes.

    A2. Deuxième faux pas du même Saddam : En mai1990, Saddam Hussein, lors d’une émission à la télévision irakienne, exhibait des objets dans ses mains. Il disait qu’il s’agissait des détonateurs de bombes nucléaires. Tous ses ennemis, à leur tête, Londres et Washington, ont profité de cette action, pour le diaboliser et la suite a été fatale pour son régime en général et pour lui, en particulier. Rappelons que le 30 décembre 2006, jour de l’Aïd el-Kebir, pour les musulmans, coïncidait également avec l'exécution de Saddam Hussein. date choisie par un juge irakien à la solde des USA.

    B. Les ayatollahs et autres présidents iraniens, quant à eux, ont été très imprudents d’extérioriser leurs sentiments vis-à-vis de l’État d’Israël. Mahmoud Ahmadinejad, ancien président de la République islamique d'Iran, déclarait il y a deux décennies, qu’Israël devait être rayé de la carte du monde et que l’Holocauste n’était qu’un mythe. Ces propos avaient été exploités par les pays occidentaux qui en avaient déduit que L’État juif devrait pouvoir se défendre, avec le soutien du grand ami américain, face à des menaces souvent proférées par des présidents iraniens, se succédant. J’ai toujours pensé que ces derniers s’étaient bien préparés pour tenir tête à d’éventuels agresseurs. Je m’étais dit que si les régimes à Téhéran sont si courageux, c’est qu’ils misent sur un arsenal assez dissuasif, composé certainement, d’armes chimiques et bactériologiques, entre autres. Avec les derniers développements qui ont vu Trump rejoindre la mêlée, par le bombardement de trois sites où est traité l’uranium pour le nucléaire civil, tout le monde scrute la réaction de Ali Khamenei, dont la tête est mise à prix par les sonnistes. Pour le moment, les iraniens on perdu la première manche, jusqu’à preuve du contraire. Les prochaines heures devraient être capitales pour les russes et les chinois. Le président américain a donné le coup d’envoi d’une confrontation qui risque de surprendre plus d’un.

    Tout ce que je peux dire maintenant, c’est que Saddam et Aly Khamenei n’ont pas été très clairvoyants, comme les dirigeants de la Corée du nord. Ces derniers ont détenu la bombe atomique d’abord, avant de menacer leurs ennemis jurés : Séoul et Washington. Pyongyang a retenu les conseils d’un adage africain qui dit : « Il est interdit au guetteur dans l’action, d’éternuer ».

    Je reviendrai plus tard sur l’attitude des pays musulmans, devant l’agression, et l’élimination flagrantes des gazaouis qui sont invités à se rendre sur les lieux de distribution de la nourriture, pour être assassiner.

    Parallèlement, j’ai constaté qu’en Arabie Saoudite et dans certains pays du golfe, les dirigeants sont plus préoccupés par les festins et la danse, au moment où, dans la bande de Gaza, des enfants font la queue pour trouver à manger, si une balle de Tsahal ne les fauche pas. L’humanité, court-elle à sa perte ?