AMI - « Notre département envisage l’organisation des États généraux de l’agriculture dans le but de traiter les problèmes et insuffisances majeurs auxquels le secteur fait face, et de sortir avec une conception consensuelle pouvant conduire à la satisfaction des aspirations fondées sur le secteur agricole en Mauritanie.»

C’est qu’a déclaré le ministre de l’Agriculture, M. Sidna Ould Ahmed Ely, samedi à Rosso, lors d’une réunion avec les agriculteurs du Trarza.

Il a ajouté que la wilaya du Trarza verra le lancement d’un lot de projets agricoles d’une valeur globale de cinq milliards MRO dans le cadre du programme prioritaire élargi du Président de la République (ProPEP) et à l’occasion des festivités commémoratives de l’indépendance nationale.

M. Ahmed Ely a annoncé, également, l’institution d’un comité interministériel dont la mission est de parvenir à une vision claire permettant une nouvelle conception des solutions pour les problèmes qui handicap le secteur, sachant que le pays possède des surfaces immenses et des ressources hydrauliques suffisantes, dont seulement 30% déjà étaient exploitées.

Pour sa part, le wali du Trarza, M. Moulay Ibrahim Ould Moulay Ibrahim, a salué les performances du secteur agricole, et sa capacité à atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le président de la fédération régionale de l’agriculture a réitéré la volonté des paysans de la wilaya à participer à toute action commune, et d’agir en tant que partenaire actif du secteur.

Il a, aussi, plaidé pour l’implication des agriculteurs dans les plans et politiques du développement du secteur.

D’autres intervenants ont abondé dans le même sens.

En réponse aux intervenants, le ministre a souligné que le retard dans l’acquisition des engrais est indépendamment de la volonté du département, et que le prix de ce produit a été triplé à l’échelle mondiale, et que l’Etat a pu surmonter ce défi.

Il a ajouté que l’État a mis en place un mécanisme permettant aux agriculteurs de se doter à temps des engrais.

Le ministre a appelé, également, à la mise sur pied d’une modalité de concertation avec tous les intervenants, et l’accroissement du rendement, la réduction du coût et l’amélioration des conditions de la production.

Au sujet de la commercialisation, le ministre a précisé que l’Etat dispose actuellement un grand stock du riz national et que l’Etat va trouver un mécanisme adéquat pour sa commercialisation.