22-10-2021 19:30 - Les pêcheurs grévistes rejettent les propositions du MPEM

Les pêcheurs grévistes rejettent les propositions du MPEM

Le Calame - Les pêcheurs artisanaux ont rejeté les propositions formulées par le ministre des Pêches et de l’Économie Maritime. Dy Ould Zein leur a en effet demandé jeudi de respecter les zones de mise à l’eau et celles du débarquement destinées à leurs embarcations.

“Cette volonté de déterminer ces zones d’une superficie de 700 mètres est de pouvoir connaître le nombre d’embarcations mises à l’eau et la taille du poisson pêché’’, a justifié Ould Zeïn, lors de la réunion tenue, en marge de sa visite à la plage des pêcheurs, avec les responsables des gardes-côtes, de l’administration du marché aux poissons et des représentants des fédérations de pêche et des mareyeurs.

Campant sur leurs positions initiales de se faire contrôler en mer ou à leur zone de débarquement, les frondeurs ont balayé d'un revers de la main cette mesure et ont appelé à la poursuite de la grève générale. Ils jugent "risquées et démesurées " les décisions prises par le département des pêches.

Les risques d'accident d'embarcations en bois, devant effectuer quatre rotations quotidiennes, sont omniprésents. Selon eux, l'élargissement de la zone de contrôle en face du marché de poisson ne résoudra pas le problème. Les discussions ont achoppé. Chaque partie refuse de lâcher du lest.

La grève générale des pêcheurs artisanaux paralyse de plein fouet les marchés nouakchottois, dans l' approvisionnement en poissons.

La visite du MEPEM au marché des poissons était destinée à identifier les zones de débarquement et l’accueil des embarcations de pêche dans le cadre des mesures prises, dit-on, mieux préparer les débarquements et partant mieux cerner le secteur de la pêche artisanale.



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Commentaires (1)

  • hayerim (H) 24/10/2021 18:23 X

    Il fallait s'y attendre! Pour cerner le secteur, il faut une administration performante qui prend des mesures motivées et en connaissance de cause Or le MPEM, depuis deux décennies navigue à vue du fait de la décadence de ses institutions d'appui: de la surveillance à la recherche en passant par les administrations maritimes, les voyants sont au rouges et les informations sur le secteur biaisées et carrément incorrectes ne résistant à aucune analyse superficielle Avec ce faisceau de vices, les ministres ont eu le champ libre pour se permmettre d'autoriser n'importe quoi au profit des privés pillards des ressources halieutique au prix d'une corruption éhontée. En l'absence de balisage basé sur des connaissances et informations palpables, la gestion du secteur se fait dans la confusion au grand bénéfice de ces ministres budgétuivores et leurs acolytes à la tête de leurs institutions répondant au doigt et à l'oeil de ces messieurs et leurs corrupteurs. Les pêcheurs l'ont compris et campent sur leur position...en espérant que le prési s'en mêle de peur de la famine qui risque de régner en l'absence du poisson...à Nouakchott. Le haut lieu se réveillera t-il pour sauver ce secteur vital ? ait & see!