SAHARA MÉDIAS - Le ministre de la Culture, de la Communication et des Relations avec le Parlement, El Houssein Ould Medou, a déclaré mercredi que le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani s’était engagé à régler tous les griefs, y compris ce qu’on appelle le « passif humanitaire » lié à de précédents événements.

Lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres, le ministre a ajouté qu’une commission gouvernementale travaillait depuis trois ans en consultation avec les victimes afin de trouver une solution définitive à ce dossier, loin de toute surenchère politique.

Les déclarations du ministre font suite aux revendications des veuves et des victimes des événements, qui ont publié un communiqué à la fin de la semaine dernière dans lequel elles réclamaient « le droit à la vérité, à la justice, à l’inhumation et au deuil ».

Elles ont déclaré : « Depuis des décennies, les autorités n’ont pas garanti la conduite d’enquêtes ou de poursuites judiciaires garantissant l’équité et la protection de la dignité humaine ».