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20-06-2021

13:10

Boghé : les ONGs locales face aux grands problèmes d’environnement [PhotoReportage]

Journal Le Terroir - Le programme de Micro financement (PMF) plus connu sous son acronyme Anglais SGP, Small Grant Programme du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) mis en œuvre par le PNUD, est un mécanisme financier permettant l’appui et la promotion d’initiatives et d’actions communautaires visant à faire face aux grands problèmes d’environnement dans le monde par la protection de l’environnement mondial à travers le financement de Microprojets.

Démarré en 1992 suite au sommet de la Terre à Rio de Janeiro, le Programme existe à ce jour dans 126 pays dans le monde. La Mauritanie a été éligible depuis 2001

Avec l’appui logistique de l’ONG INTAJE TAIBA présidée par El Hassene Ahmed Ewbek qui a réussi l’organisation de l’atelier.

En partenariat avec Caritas Mauritanie à travers son projet (PASARC au Brakna) pour sa phase opérationnelle 7 (2020-2024) dans le cadre du Programme Alliance Mondiale Contre le changement climatique AMCC2 relevant du ministère de l’environnement et du développement durable financé par l’Union européenne, le Programme SGP a organisé un atelier de formation au profit de 25 participants et participantes responsables de 10 Associations de la société civile, issues des régions du Brakna, du Gorgol et du Guidimakha.

L’atelier s’est tenu du 15 au 17 juin 2021 dans l’enceinte de l’auberge "EcoTourisme". Dès l’ouverture de l’atelier par le coordonnateur national du SGP, Amadou BA et le chef de projet de PASARC, Alassane Djigo ; les travaux ont débuté.

L’atelier a pour but de renforcer les capacités des bénéficiaires du programme dans l’élaboration et l’exécution des projets retenus par le programme Onusien. Ainsi sans tarder, les formateurs ont abordé directement un exposé axé sur l’historique du programme du Microfinancement du Fonds pour l’Environnement Mondial dans la mise en œuvre des projets.

Au cours de cette première journée, et avant d’entrer dans les détails, des notions essentielles sur l’environnement et le FEM ont été donné avant d’entrer sur les modalités d‘exécution des projets, notamment le cadre des résultats et les plans de travail des différentes organisations porteuses de projets.

Notons que ce programme a pour objectif la réalisation d’avantages environnementaux globaux à travers la mise en œuvre d’actions locales au niveau communautaires tout en participant à la réduction de la pauvreté, au renforcement des capacités des ONGs.

S’y ajoutent, la préservation de l’écosystème et de la biodiversité, la lutte contre le changement climatique, la gestion durable des sols et de l’eau, la lutte contre des polluants organiques

S’agissant des participants, ils ont chacun présenté les activités développées par les organisations qu’ils gèrent dans leurs terroirs.

Durant les autres journées, les participantes et les participants ont été formés sur les autres modalités de mise en œuvre des projets, en termes de communication, de reporting technique et financier et d’implication des services techniques locaux pour une réussite de leurs projets. Car les associations viennent en appui au travail de l’Etat.

Alassane Djigo a présenté Caritas et ses axes d’interventions en Mauritanie notamment au Brakna. Il a aussi insisté sur les modalités pratiques du cadre de partenariat avec le SGP/PNUD et le principe de cofinancement des associations locales.

Monsieur KANE Bocar est un responsable du volet environnement et GRN auprès de CARITAS-Boghé. Il a décliné ici ses impressions sur le déroulement de la première journée. Le SGP dit-il, constitue une véritable opportunité pour les ONGs locales.

C’est une très belle démarche qui consiste à regrouper tous les bénéficiaires du financement SGP à Boghé pour les familiariser avec les manuels et procédures de SGP ainsi que la révision de tous les cadres logiques et les plans de travail des nouvelles ONGs a poursuivi KANE Bocar.

Les anciennes ONGs de la phase OP5 et OP6 face à leurs compétences vont aider les nouvelles ONGs OP7 à recadrer leurs cadres logiques a affirmé Bocar. Cette formation aura un impact certain dans le renforcement de nos compétences dans le montage et la gestion des projets a conclu monsieur Kane.

En marge de l’atelier une visite technique a été organisée au niveau de la pépinière «Développement Durable Boghé ». La visite a beaucoup intéressé les participants qui ont découvert un site très intéressant pour le développement agricole et forestier en Mauritanie

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Compte rendu de Daouda AK DIOP



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