Les mauritaniens à l’instar des autres musulmans du globe ont entamé ce 18 juin 2015, leur jeûne en ce mois béni de ramadan. Le jeûne est l’un des cinq piliers de l’islam. Notre sainte religion nous impose cinq obligations ou piliers : La profession de foi proclamant l’unicité de Dieu ou « chahada », la prière précédée des ablutions rituelles de purification, dite cinq fois dans la journée.

Le jeûne ou ramadan qui est le mois d’abstinence. Il est en effet interdit au musulman de manger, de boire, de fumer, d’avoir des rapports sexuels et ce, de l’aube au coucher du soleil. Autre pilier, le pèlerinage au lieu saint de l’islam pour le musulman qui en a la force et les moyens et enfin l’aumône qui est un impôt religieux que les riches prélèvent sur leurs biens pour le répartir entre les pauvres.

Le ramadan est activement préparé dans nos sociétés, à l’image de Nouakchott où les magasins dits « Aziz », cassent le prix des denrées de première nécessité. C’est actuellement le cas au quartier PK 7 avec une longue file d’attente pour acheter de quoi préparer la rupture du jeûne le soir.

Le ramadan n’est pas sans conséquences sur le commerce de nos braves compatriotes, particulièrement les restaurateurs qui voient peu de clients. Mais, Halima restauratrice au quartier Bagdad n’est pas de cet avis « le jeune n’est pas obligatoire pour une catégorie de personnes, qui est sous régime par exemple et qui est souvent confrontée à un problème de bouffe chez elle » selon cette bonne dame, c’est dans les restaurants que ces personnes se rendent pour leur commande.

La rupture du jeûne est plutôt une bonne source de revenus pour les restaurateurs, où l’on retrouve l’affluence des fins gourmets pour la rupture du soir. Idem pour les ménagères qui voient une baisse sensible des prix des produits qu’elles achètent.

ADN

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